ID-tracking, ou le Pistage

ID-tracking, ou le Pistage

L'expérience opérationnelle avec des chiens en Norvège, au Canada et en Allemagne, ou l'Art de compliquer des choses. Le rapport d'entraîneur de chiens Anne Lill Kvam sur pistage.


Pour la première fois Anne et son chien ont essayé de pratiquer le pistage en 1978 ou 1979. À ce moment-là elle avait le Colley barbu, participant avec succès aux expositions de chiens. D'abord Anne a été stupéfiée quand son chien "d'exposition" suivit la suite de traces olfactives au sol et alla précisément sur ses traces! Alors, ils ont fini  avec des expositions pour se consacrer au pistage.
Dès 1986 elle s'est engagée dans la détection et d'autres types de travail de recherche. À ce temps-là Anne avait beaucoup expérimenté. Notamment, elle continue à le faire  parce que, comme elle le pense,  jusqu'à présent même elle découvre beaucoup de nouveau et fait parfois les erreurs.
Quand Anne Lill Kvam a entendu pour la première fois l'information sur capacités de chiens de suivre la piste, elle eut l'impression que c'était quelque chose de mythique. Dans cette époque-là le pistage était décrit comme le travail sérieux très difficile, de la personne avec le chien, entouré de secrets et mistères. Les mythes sur pistage ont été soutenus par les avis des experts, des articles scientifiques, etc.
Madame Kvam a permis à ces mythes de posséder sa raison pendant longtemps. Et néanmoins, elle a décidé de refuter ces mythes avec l'aide de son collègue de la Norvège. Cela est arrivé en mai 2003, quand leur première journée de formation fut le début de nombreux séminaires fascinants et de la série d'expériences.

Alors, qu'est-ce que Anne Lill Kvam avait-elle appris sur le Grand Mythe de pistage? Nous supposons que vous pouvez en deviner vous-mêmes.

Qu'est-ce que c'est que le ID-Tracking ou le Pistage?

Le ID-tracking ou le Pistage signifie que le chien choisit le chemin que la personne avec l'odeur déterminée a passé. En même temps le chien doit ignorer les traces d'autres personnes et des animaux. Pour expliquer le chemin au chien, on lui donne à flairer un objet des vêtements ou d'autres choses personnelles d'une personne cherchée.  Après avoir senti l'odorat, le chien cherche dans le quartier pour savoir si la personne perdue a été  dans ce lieu.
D'autre tâche est ce que le chien essaye de trouver le propriétaire d'une chose, découverte sur le lieu du crime. En Allemagne et en Hollande pendant plus de 20 ans déjà (Kaldenbach, 1998) les dépositions du chien sont considérés comme la preuve importante dans la recherche des criminels.
Une fois, dans la série télévisée "le Commissaire Rex" Anne a vu que Rex, après avoir senti l'odorat du criminel, a tout de suite découvert un autre objet, touché par le meurtrier. Rex fut aussi capable de trouver la chaise, sur laquelle le criminel a été assis. C'était seulement la scène du film. Mais le chien est également capable à de tels accomplissements même dans la vie réelle.
 
Comment commencer à pratiquer le pistage ?


 
Anne et son collègue ont créé le plan qui était assez semblable à ce qu'elle faisait jusqu'à ce moment-là : l'un d'eux devait laisser la suite de traces A, jusqu'à l'endroit désigné, en accrochant les rubans bleus aux plantes. Après 4-5 mètres du départ, cette suite des traces devait faire l'angle à droite. Son longueur ne pouvait pas dépasser  10-25 mètres. Laissant les traces, c'était important de ne laisser rien qui puisse rémunérer le chien.
 

Après, une autre personne devait laisser la suite de traces du même point de départ et désigner son chemin par les rubans rouges. Cette personne devait aussi laisser son T-shirt ou un autre objet personnel sur la terre juste dans le lieu d'où le chien commence la recherche. La deuxième personne qui a mis la suite de traces B, devait suivre 4-5 mètres la suite des traces A, et ensuite tourner à gauche, c'est à dire vers le coté opposé de la piste A. Ça serait parfait quand cela se passe juste sur la même place où les traces A tournent à droite. Après 10-25 mètres la deuxième personne devait laisser la récompense (de la viande, le poulet, la saucisse, le crêpe) et revenir au lieu de départ, essayant de ne pas croiser sa propre piste. Si vous voulez répéter cet expériment, préparez d'abord la tâche. Puis, faites une promenade avec votre chien, lui permettant de sentir les odeurs et d'aller aux toilettes. Après, mettez le harnais avec une longue laisse et approchez-vous de lieu de départ.  Laissez au chien de sentir la chose laissée (par exemple, le T-shirt). Pour évoquer l’intérêt du chien, vous pouvez même montrer cet objet ou le toucher.  Le chien peut mordre l'objet, mais ne permettez pas de jouer avec lui! Ne corrigez pas le chien, s'il commence à mâcher ou gâter l'objet. Choisissez une chose qu'on peut jeter dehors.

Quand le chien suit les pistes A et B, suivez-le. Si le chien commence à dévier, tenez-le doucement à l'aide de laisse. Si le chien veut suivre la trace A marquée de rubans bleus, arrêtez-vous calmement et simplement attendez le moment où il choisit lui-même la piste B marquée de rubans rouges.  Aussitôt que le chien renifle ou continue la piste B, suivez-le immédiatement. Quand le chien découvre la récompense, partagez sa joie et louez le. Vous pouvez même lui donner la friandise supplémentaire. Ce qui importe le plus dans cette tâche ce n'est pas le pistage comme tel, mais  l'optimisation d'habileté de choisir une piste correcte. C'est pourquoi Anne met la rémunération juste à 10-20 mètres de l'endroit de divergence de traces. Le dressage de chiens pour passer de vieilles ou de longues pistes est une tache à part. La technique du pistage de Madame Anne a été testée sur plusieurs chiens qui ont participé à ses séminaires. Ils ont organisé le premier expériment avec le chien très expérimenté, le deuxième - avec le chien pisteur et  deux chiens débutants qui pratiquaient le pistage pendant un été seulement. Les chiens ont commencé à effectuer la tâche, quand les traces étaient de 5-30 minutes . Si les chiens voulaient suivre la trace "fausse", ils furent retenus à l'aide d'une laisse. Anne et son collègue restaient debout sans rien dire, et attendaient.  Quelques chiens ont immédiatement choisi la piste correcte, d'autres l'avaient fait dans quelques secondes. Deux chiens ont choisi la trace correcte tout de suite, sans hésiter. À tous les quatre chiens ils ont donné encore une tâche, et deux chiens ont eu aussi une troisième. À la seconde reprise tous les chiens ont choisi le chemin correcte par eux-mêmes.  À la troisième deux chiens ont participé, les trois pistes ont été laissées du même lieu de départ. Les deux chiens ont choisi une suite de traces correcte sans aide et sans problèmes.

Pendant l'expériment il fut noté que le chien le plus expérimenté s'est précipité vers la première piste découverte, sans y penser vraiment. La personne a dû le tenir en laisse jusqu'à ce qu'il ait enfin choisi le chemin correcte. Le chien moins expérimenté a eu besoin de moins de temps pour cesser de suivre la première piste remarquée, analyser la situation et choisir le chemin correcte. Il est intéressant que les deux chiens-débutants ont pu choisir la piste correcte le plus vite. Il était très important de changer la direction de traces dans chaque étape de l'expériment pour que les chiens n'apprennent  pas une régularité, par exemple "Choisi toujours les traces qui tournent à gauche".  Plus tard Anne avait répété cet expériment avec plusieurs chiens, c'était joyeux et fort instructif. Pendant un séminaire elle a vraiment provoqué quelques chiens. Le groupe consistait de deux Retrievers de la même famille et de deux Dalmatiens appartenant à une autre famille. Tous les chiens avaient appris des choses différentes, le pistage y inclu. La tâche décrite ci-dessus avec le choix de deux traces fut proposé à tous les chiens. Trois chiens ont choisi la piste correcte sans aide. Un chien fut ramené au point de départ, et il a du répéter la tache dès le début.  De la deuxième tentative il a choisi la piste correcte. Pendant la deuxième étape une fausse piste de la première étape  fut proposée. Dès le début de la piste l'objet des vêtements fut changé à l'autre, appartenant à une autre personne, celle qui avait laissé une fausse suite de traces dans la première étape. En plus, la même personne avait laissé la récompense à la fin de la piste (elle s'est approchée d'un autre coté, la piste donc ne fut pas changée).  
Ce n'était pas difficile à faire, puisque les deux pistes ont été marquées par les rubans. Cette tâche fut beaucoup plus difficile qu'au premier coup d'œil : les participants vivent à deux. La première suite de traces, celle "fausse", fut laissée et passée par le propriétaire et son chien. Donc, la trace avait une odeur forte et fraîche. En plus, les chiens même instinctivement s'intéressent plus à l'odeur "de leur famille". Tous les chiens ont passé 1-2 pistes. Trois de quatre ont choisi la piste correcte, après avoir senti la chose, sans l'aide de la part des maîtres.

Une autre fois, Anne eut la possibilité de tester cette technique avec les chiens - débutants. Au Canada les 24 chiens ont passé des pistes de 10-30 mètres. Après cela Madame Kvam avait donné à trois d'eux la tâche préparée suivant la technique décrite ci-dessus. C'est surprenant, mais tous les trois chiens ont choisi le chemin correcte de deux proposés d'une première tentative, sans aucune aide. Une autre surveillance intéressante faite pendant des séminaires, est ce que, entre les groupes divers de chiens il n'y avait aucune distinction visible dans la résolution du problème et la réalisation d'une tache. Les débutants du Canada, de la Norvège et d'Allemagne, les chiens qui ont reçu l'éducation élémentaire, les chiens sauvés et choisis de refuges - tous les chiens ont choisi une piste correcte dès la première, deuxième ou maximum de la troisième tentative. Après tous ces exemples (même que certains ne sont pas décrits ici), Anne comprit que sa méthode fonctionne. Elle fut stupéfiée par le fait que cela ne consistait pas un problème pour les chiens de comprendre la distinction entre les suites de traces de deux personnes. Il semble qu'ils sont capables de prendre en considération tous les moindres détails. Donc, notre tâche principale est de les expliquer ce que nous attendons d'eux. C'était particulièrement visible quand les chiens se précipitaient à suivre la première piste remarquée, et ne pensaient même pas d'une relation entre l'objet au point de départ et la piste elle même. Quand on leur a donné la tâche pour la deuxième fois (et ils l'ont exécuté avec succès), ils semblaient penser: "Oh, c'est donc tout ce que tu voulais de moi ? Pas de problèmes! Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit dès le début ?!!"

Anne croit que beaucoup de gens donnent aux chiens des tâches trop faciles. Peut être aimons-nous que tout aille bien pendant les sessions de dressage? Mais si tout va comme sur des roulettes, ce dressage, est-il vraiment de valeur? Pour trouver les limites du possible, il est nécessaire de provoquer, essayer et être prêt à échouer. Sans augmenter la complexité de tâches, nous restons trop souvent sur le même niveau. Pour certains chiens, surtout habitués au dressage, l'exigence d'atteindre 80 % de résultats positifs avant de passer à une tâche plus difficile, fait le progrès trop lent. On risque alors d'aboutir la stagnation.
La méthode décrite est une étape initiale de formation. Après, il est important de penser comment progresser - les chiens aiment surmonter des difficultés. Alors, que pensez-vous sur le mythe d'Anne ? Nous sommes tous susceptible de douter. Pourquoi ne pas essayer simplement ? Qu'est-ce qu'on perd si l'expérience n'a pas du succès? Évidemment rien!

Dog harnesses, Dog muzzles, Dog collars, Metall collars, Dog leads, Bite sleeves, Kennel Accessories . Powered by Fordogtrainers.eu